La CTDDH boucle les rencontres trimestrielles avec les FDDH et DDHV

Les rencontres trimestrielles de la Coalition togolaise des défenseurs des droits humains (CTDDH) à l’endroit des femmes défenseures des droits humains (FDDH) et des défenseurs des droits humains (DDH) vulnérables ont pris fin ce jeudi 29 juillet à Lomé. Les rencontres sont un cadre d’échange et de renforcement des capacités des FDDH et des DDH vulnérables.
Une douzaine de FDDH et un DDDH vulnérable ont participé ce jeudi 29 juillet à Lomé à la dernière rencontre trimestrielle à leur endroit Ces rencontres visent à créer un cadre d’échanges entre les différents DDH pour la mise en place d’un mécanisme de protection des DDH surtout les plus vulnérables.
Deux communications ont permis aux participants d’échanger sur la notion de défenseur des droits humains, et sur la cyberintimidation, un concept nouveau qui compromet la carrière de plusieurs DDH.
Selon Bruno HADEN, consultant en Management des organisations et droit de l’Homme, il s’agit de « rappeler aux défenseurs des droits humains que toute loi qui doit être faite, doit répondre à la déclaration des Nations-Unies sur les droits de l’homme de 1998, sur les défenseurs des droits humains, et rappeler les b à bas de la sécurité physique et numérique »
« La cyberintimidation’’ est de plus en plus un phénomène auquel les femmes font face et pour lequel elles devraient prendre des dispositions Le taux de la cyberintimidation est de plus en plus élevé dans le cyberespace togolais, et les FDDH peuvent être exposées à ces risques dans l’exercice de leur engagement », a expliqué M. Haden.
Après avoir rappelé la genèse du projet des rencontres trimestrielles, le président de la CTDDH, Bonaventure MAWUVI a invité les participants à travailler pour renforcer la protection et la prévention des FDDH et des DDH vulnérables dans un contexte sécuritaire éprouvé.
Pour information, les rencontres trimestrielles ont bénéficié de l’appui financier de la Fondation For a Just Society avec l’appui technique du Réseau ouest-africain des défenseurs des droits humains (ROADDH), de la Coalition ivoirienne des droits humains, et de la Coalition Burkinabé des défenseurs des droits humains.
Yempabe LAMBONI

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