Du 07 au 14 août 2013 s’est tenu à l’Hôtel Excellence à Lomé (Togo), le ‘’ follow up ‘’ du Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits Humains (ROADDH/WAHRDN) et du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) sur les succès et les défis de la mise en œuvre du programme protection des Défenseurs des Droits Humains.
En effet ces défis exigent que les défenseurs des droits humains mettent en œuvre des stratégies de sécurité globales et dynamiques dans leur travail quotidien. Donner des conseils bien intentionnés aux défenseurs ou leur recommander de « faire bien attention » ne suffit pas. Une meilleure gestion de la sécurité est capitale. D’autre part la gestion de l’information et de la documentation dans le domaine des droits de l’homme sur des bases rationnelles et scientifiques est un élément important pour promouvoir l’action des ONG des droits de l’homme. Cette gestion a un impact évident aussi bien sur les activités de protection que sur les activités de promotion des droits de l’homme.
C’est dans ce contexte que les participants à cet atelier de formation, venus du ROADDH et du REDHAC ont été formés sur la sécurité des défenseurs des droits humains et de l’utilisation du logiciel
Martus.
Premiérement, ce sont Tabitha NETUWA et Janvier HAKIZIMANA, respectivement senior legal protection officer et protection associate (EHAHRDP) qui ont entretenus et formés les participants au logiciel Martus qui est un outil de gestion de l’information sécurisé, qui permet de créer une base de données interrogeable et crypté et utilisé par les organisations non gouvernementales du monde entier pour protéger les informations.
Deuxièmement, des experts en sécurité, Arjan Van der Wall et Ben Kabagambe de Protection international et Loïse Mercier de EHAHRDP ont formés les participants sur les éléments de la gestion de la sécurité. Durant cinq jours, les participants ont reçus des connaissances pratiques sur la manière de gérer les attaques auxquelles ils peuvent être amenés à être confrontés dans le cadre de leur travail en tant que défenseur des droits humains. De la définition des conceptes du risque, les menaces, la vulnérabilité et la capacité en terme de sécurité, les formateurs ont expliqué que les menaces ou l’exposition aux menaces peuvent être réduites de plusieurs manières. Par ailleurs, les participants ont été formé a mieux comprendre les menaces et à y réagir ; comment reconnaître et réagir aux incidents de sécurité.
La formation s’est teminée par un exercice pratique dans les locaux du ROADDH qui a permis de confronter les notions apprises aux réalités du terrain etpar la REDACTION DE PLAN DE SECURITE, qui a permis aux séminaristes de mettre en pratique les notions d’évaluation du risque, l’établissement de plan de sécurité de locaux ou de mission puis de l’établissement d’une feuille de route pour le REDHAC et le ROADDH pour les jours à venir.
Les participants à ces sessions furent :
ROADDH : Nazaire LATH, Security Management Officer ; Donatien NDINGAMBAYE BERAYE, Protection officer et Guy LAMEWONA
REDHAC: Joseph Achille TIEDJOU, security Management Officer; Grace … Protection Officer