Depuis 2006, avec l’élection de l’actuel président on note une dictature qui ne dit pas son nom. Toute personne en désaccord avec le pouvoir est considérée comme un ennemi du régime en place et il ne lui est pas possible de s’exprimer librement.
On évite les débats contradictoires sur la chaine nationale de télévision où il est également interdit aux opposants politique d’exercer leur droit de réponse.
Sur instruction du Président de la République les fréquences de RFI ont été brouillé pour empêcher les béninois de suivre un débat concernant le « placement d’argent dans les structures illégales » qu’il est actuellement au cœur d’un scandale financier sans précédent au Bénin.
Cas reportés:
- Il aurait été refusé à monsieur Adrien Houngbedji l’exercice de son droit de réponse sur la chaine nationale.
- Des journalistes ont été incarcérés parce qu’ayant écrit des articles non favorable au chef de l’état c’est le cas de monsieur Andoche Amegninsse.
Liberté de mouvement et de manifestation
Le droit de manifester au Bénin et en danger, les personnes désirant manifester se voient opposer un refus lors de la demande des autorisations de manifestation. Cependant les marches de soutien au chef sont largement autorisées et couvertes par la télévision nationale.
Cas reportés:
- Les autorisations de manifester ont été refuser sur ordre du Ministre de l’Intérieur à des syndicalistes qui voulaient marcher pour dénoncer la disparition inexpliqué de leur collègue et exiger du pouvoir en place de tout mettre en œuvre pour retrouver ce dernier.
- Une marche des travailleurs voulant exiger du pouvoir central l’amélioration de leur condition de vie a été aussi interdite.
- Des élèves de l’école normale des instituteurs sise à Abomey (dans le département du zou) ont été molesté par les forces de l’ordre car le préfet n’aurait pas autorisé la marche.
Liberté d’association
Le principe de la liberté d’association ne rencontre pas de problème majeur au Bénin, cependant, dans la conduite de leurs activités les ONG sont victimes de la dictature sournoise qui prévaut au Bénin, ainsi les ONG soutenant les actions du pouvoir en place sont favorisées au détriment de celles plus indépendantes qui se voient parfois refuser une couverture médiatique des actions qu’elles mènent sur le terrain, notamment sur la chaine de télévision nationale.
Recommandations
- Garantir la jouissance totale de la liberté d’expression et d’accès aux médias pour tous;
- Garantir la jouissance de la liberté de manifestation.